La LDH (Ligue des droits de l’Homme) propose de changer d’approche, en concentrant les moyens répressifs sur le haut du spectre de la criminalité, en renonçant à la verbalisation des consommatrices et consommateurs de stupéfiants et en ouvrant le débat sur la légalisation encadrée du cannabis.

Les violences liées au trafic de drogue ont défrayé la chronique du Vaucluse. 

Depuis le 1er janvier 2025, ce département, classé comme le cinquième le plus pauvre de France, comptabilise quinze fusillades pour huit morts, une vingtaine de blessés par balles, des tirs à l’arme de guerre qui, en mars dernier, en plein jour à Avignon, avaient traumatisé la population et conduit les conducteurs de trams à se mettre en grève pour assurer leur sécurité.

Face à ce constat inquiétant, l’échec des politiques sécuritaires de l’Etat reste patent.

La répression des usagers et les opérations « place nette » n’empêchent ni la consommation de se développer, ni le trafic de s’amplifier.

La France est le pays qui compte parmi les plus gros consommateurs de cannabis en Europe, l’usage de la cocaïne dans notre pays connait une progression continue et fait partie d’un des plus élevés au sein de l’Union européenne.

Pour cause, ces politiques ne s’attaquent pas aux origines du trafic. Au contraire, elles empêchent de développer une vraie politique de santé publique et engorgent les tribunaux et commissariats déjà débordés.
Il est urgent de débattre, de penser, et de donner la parole à l’ensemble des acteurs concernés : représentants des forces de l’ordre, consommateurs, médecins, praticiens du droit, chercheurs, militants des droits humains…. pour réfléchir ensemble à une nouvelle politique des drogues.

Programme

Le tiers-lieu LaScierie est un espace safe & LGBTQIA+ friendly : en venant à cet événement je m'engage à respecter le consentement des participant·e·s et à ne pas avoir de comportement discriminant.